Ne vous méprenez pas, ce n’est pas que nous ne vous aimons plus ; au contraire !
Mais simplement satisfaire au rituel des vœux nous semble bien dérisoire en ces temps moroses. Vous méritez mieux.
Mais que nous est-il permis d’espérer en cette nouvelle année ?
Que nous est-il permis de vous souhaiter, alors que partout l’horizon semble obstrué ?
Si il y a bien quelque chose qui a besoin d’être « réarmé », c’est notre capacité à espérer…
C’est à cette réflexion que nous invite Nicolas Truong, dans un très bel article publié dans Le Monde .
Evidemment, il s’agit là d’une reformulation d’une des célèbres questions de Kant, qui, dans Critique de la raison pure (1781), formulait trois problématiques majeures de la philosophie :
« Que puis-je savoir ? »
« Que dois-je faire ? »
« Que m’est-il permis d’espérer ? »
Il nous enjoignait d’avoir le courage de se servir de son propre entendement, loin du dogmatisme, de l’obscurantisme et de l’arbitraire (sic…).