« Venir en formation m’a permis d’appréhender mon quotidien différemment »
À la Halle aux Grains de Blois, Sandrine Lhuillez fait presque partie des meubles. Employée depuis 33 ans, du temps où la salle blésoise n’était pas encore conventionnée scène nationale, elle a débuté à la billetterie, avant d’évoluer au service communication à sa création, en 2000. « Le directeur de l’époque a parié que j’allais me débrouiller comme une cheffe, sans être issue du milieu. Je suis une parfaite autodidacte », se rappelle-t-elle.
C’est en 2013, à la suite de l’arrivée d’une nouvelle directrice originaire de Nantes (Catherine Bizouarn) qu’elle passe la porte d’ARTES pour la première fois. « Catherine connaissait bien l’entreprise et m’a inscrite sur plusieurs formations ». Jusqu’à sa dernière venue, en mai 2023, Sandrine a suivi neuf modules différents. Un parcours de formation riche qui, à 55 ans, lui a permis de toujours s’adapter à un métier en constante évolution…
Tu te dis autodidacte, dans quel état d’esprit étais-tu quand tu es arrivée en formation, après déjà 13 années dans le métier ?
« La première chose que j’ai vue, c’est que les formats étaient courts. Ça m’a intéressé car comme je suis seule dans mon service, c’est difficile de partir une semaine. Si je ne suis pas là, il ne se passe plus rien. On a 110 représentations par an, donc en dehors des vacances, c’est vraiment dur de se dégager du temps ».
Ta première formation, en 2013, était axée sur les réseaux sociaux. Dix ans plus tard, tu as de nouveau suivi une formation en communication digitale. As-tu senti des évolutions ?
« Oui, pour la simple raison qu’en 2013 tout le monde n’était pas encore sur Facebook. J’ai essayé de suivre les évolutions pendant cette décennie, mais forcément, les deux formations n’ont pas de comparaison. La dernière, c’était plus : comment reconquérir des publics, comment s’adresser à eux. Quelque chose de beaucoup plus poussé que ce que j’avais fait dix ans plus tôt ».
Comment décrirais-tu l’expérience de formation chez ARTES ?
« Depuis 2013 rien n’a changé et c’est génial. On a des intervenants qui sont des professionnels et non des professeurs. D’adulte à adulte, je trouve que c’est idéal. Toute question parle à ces personnes-là car on est dans leur quotidien, pas seulement dans du théorique.
Certains membres administratifs sont là depuis ma première venue. On sent une équipe à l’écoute, bienveillante, et avec le sourire. L’accompagnement est irréprochable.
Aussi, le fait d’être en petits groupes, ça n’a pas de prix. Être au maximum dix dans une formation, c’est d’une efficacité remarquable. À chaque fois, je suis repartie avec quelque chose qui m’a avancé ou aidé sur un projet. Il y a une vraie capacité de l’équipe et des intervenants à s’adapter à chaque participant ».
Tu pratiques un métier qui a beaucoup évolué depuis tes débuts, en 2000. Les formations t’ont permis de t’adapter aux changements ?
« Mon métier est en évolution permanente, il faut savoir se remettre en question. C’est là que les formations sont intéressantes. Les petits groupes, avec des gens qui arrivent de milieux différents, permettent d’interagir, d’être confrontés à d’autres problématiques. Me former m’a permis d’appréhender mon quotidien différemment, et de gagner en efficacité. Si ça n’avait pas été le cas, je ne serais pas revenue.
L’excellente idée de favoriser les temps en commun en dehors du temps de formation, permet d’aborder d’autres thématiques, de parler de tout autre chose. Ces moments nous font vraiment sortir de notre lieu de travail, et c’est hyper important. Tu reviens avec des idées, même si tu sais pertinemment que tu ne pourras pas mettre en place tout ce que tu veux et que le quotidien va te rattraper au bout de trois jours. Mais je pense qu’inconsciemment, ça m’a guidé. J’ai eu des réflexes que je n’aurais pas eu sans avoir passé ces journées chez ARTES ».
À consulter : nos formations en communication.