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En 2025 : faire, mieux !
Nous y sommes ! L’année 2025 qui vient de s’ouvrir marque les 20 ans d’existence d’ARTES. Deux décennies à vos côtés, passées à comprendre vos problématiques professionnelles, leurs évolutions, et vous accompagner dans leur résolution. Avant de vous envoyer le carton d’invitation notre fête d’anniversaire (promis, il arrivera…), nous avons évoqué les perspectives d’ARTES avec Cyrille Bureau, directeur et fondateur. Et pour cette année 2025, auréolée de crises et de coupes budgétaires, l’objectif est clair : faire, mieux !
Cette année, ARTES va fêter ses 20 ans, qu’est-ce que cela t’inspire ?
« C’est beau ! Ces 20 années sont passées très vite, et c’était loin d'être un long fleuve tranquille ! L’année qui commence est très importante, et malheureusement, elle ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Pour le secteur culturel en particulier, mais pour la France aussi d'un point de vue plus global… Le secteur associatif en général fait face à des vents contraires. Donc, cette année 2025, on l’aborde avec un gros point d’interrogation. On va s'appuyer sur nos certitudes, nos forces, ce que l’on fait depuis 20 ans et qui, je pense, est apprécié et reconnu. C’est-à-dire une équipe solide, une capacité à écouter, proposer, une relation de proximité, très qualitative avec nos partenaires : formateurs, clients et prestataires avec lesquels on travaille. Je pense qu'ARTES est un organisme singulier qui a son identité : un prisme de valeur extrêmement marqué qui colle parfaitement au secteur sur lequel nous sommes depuis 20 ans. »
« La formation, ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité absolue. »
Dans le contexte compliqué que tu as évoqué, la formation ne risquerait-elle pas de retomber au second plan ?
« Non, et justement parce qu’il va falloir faire mieux avec moins de moyens. Ne pas se former est un luxe dont on n'a plus les moyens. Elle est indispensable. Dans le passé, beaucoup de gens ont pu faire quasiment toute leur carrière au même poste, sans se former. Aujourd'hui, ce n’est plus possible. Les outils, la technologie… Tout s’accélère. On le voit bien en ce moment avec le développement de l’IA… La formation, ce n’est pas un luxe. C’est une nécessité absolue. Maintenant, c’est vrai qu’il y a ce contexte de coupes budgétaires dans le monde associatif en général et la culture en particulier. Il va donc falloir se questionner sérieusement sur comment on fait autant ou presque avec moins, voire avec plus rien. Est-ce possible ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est qu'il va falloir faire mieux. D’ailleurs, le slogan d’ARTES a changé : « faire, mieux ! » C’est notre nouvelle accroche. »
Comment abordes-tu cette nouvelle année ?
« Je la vois avec de l'espoir et de l'envie après des années 2023 et 2024 compliquées, où nous avons connu quelques désillusions. Mais ces moments, très éprouvants sur le plan moral, ont aussi été ceux de la résilience et de la prise de conscience. Tout ce qui devait être corrigé l’a été, et pour 2025, nous sommes à nouveau armés pour être conquérants, aller de l’avant, proposer de nouveaux projets. Nous avons l’ambition de repartir vers des territoires qui nous intéressent, qui nous attirent. Évidemment, poursuivre les formations administratives comme on fait depuis 20 ans, mais aussi continuer à promouvoir notre offre de formation dans les domaines plus artistiques, avec des partenariats qui ont été consolidés, notamment dans l’audiovisuel (en collaboration avec le Motion Lab, ARTWORX Films ou encore Bands-Camp). Mais on peut aussi parler des productions 100% ARTES avec des projets atypiques, ambitieux, comme la Masterclass « Desert Sounds » qui va être renouvelée à Tucson en octobre 2025. »
« Un projet d’immersion totale en Arizona »
Qu’est-ce que l’on peut en dire, de cette masterclass 2.0 ?
« Qu'elle sera au moins aussi belle que celle de 2023 ! Comme on a frappé fort, y compris aux yeux et aux oreilles des américains, nous sommes attendus ! Cela signifie aura non seulement la quasi-certitude que nous aurons le même pool d’intervenants, mais aussi des lieux et moyens supplémentaires pour bien travailler. On sera avec nos partenaires et amis de la scène musicale de Tucson dont certains figurent parmi des très grandes formations (Calexico, Giant Sand, Xixa, Luz de la Luna, Taraf de Tucson, etc.). C’est un projet d'immersion totale en Arizona, et au cœur de multiples d'influences musicales très fortes, notamment grâce à la proximité de frontière mexicaine. Cette masterclass à Tucson a vocation à être biennale. Et nous portons d'autres projets similaires, qui sont en préparation avec de grands noms sur d’autres territoires et d’autres esthétiques.
ARTES n’est plus seulement un organisme de formations administratives ! Parce que mon parcours est avant tout celui d’un amateur passionné de musique et admiratif des talents de nombreux artistes, il est naturel pour moi, comme pour toute l’équipe d’ARTES d’enrichir notre offre d’encore plus de formations au service de la création. »